Dans les familles, il y a généralement des sujets qui ne souffrent pas de discussion. Chez moi, on parlait couleurs. Et ni le noir, ni le blanc n’en étaient ; le gris à 50% était tout au plus un ton neutre sans intérêt. Fin du débat.
Avec le temps et quelques maîtres d’ateliers, j’ai appris à faire des gris colorés sans blanc ni noir mais avec une couleur et sa complémentaire, la seule technique valable pour assombrir une teinte (le noir salit mais ne fonce pas). Puis éventuellement l’éclaircir avec du blanc.
Ainsi, un gris obtenu avec un orange bleuté est-il tout à fait différent d’un jaune violacé ou d’un rouge verdoyant. Leurs reflets à la lumière ne sont pas du tout les mêmes.
La démonstration peut en être faite avec une couleur comme le French Gray de Farrow & Ball qui varie du vert au bleu selon la lumière et l’orientation de la pièce. Le soleil chaud révèle les pigments jaunes : le gris devient vert ; sous une lumière froide du nord, le gris est renforcé.
Sarah, de Modern Country Style, le montre sur son blog :
Avant de choisir un ton de tons neutres de blanc ou de gris, il est important de tenir compte de la lumière et de l’orientation de la pièce. Choisissez toujours vos couleurs en journée, en lumière naturelle.
Les gris colorés
Peignoir N° 18 // Farrow & Ball
Lamelle de champignon // Emery & Cie
Grey Moss N° 234 // Little Greene
Structure et empreinte – peinture à effets // Ressource