Dernier appel pour l’émission déco Netflix : The Great Interior Design Challenge

Dernier appel : l’émission de télé-réalité britannique The Great Interior Design Challenge, diffusée sur Netflix, qui devait être enlevée du catalogue le 31 juillet, est encore disponible. On regarde sans hésiter les 32 épisodes avant qu’il ne soit trop tard !

Il s’agit pour 9 décorateurs amateurs de relever des défis déco pour devenir le Britain’s best amateur interior designers.

Leurs challenges consistent à rénover un lieu –habité– de manière originale, en l’exécutant professionnellement, tout en respectant évidemment le brief des clients. Ils auront également à relever un défi créatif, généralement avec un matériau de récupération. Ils ont trois jours, un budget limité de 1000 à 1500 livres ; deux professionnels du bâtiment leur prêtent main forte.

Ils sont jugés (dans les épisodes disponibles) par deux décorateurs, Daniel Hopwood, ancien président du British Institute Interior Design, et Sophie Robinson.

L’émission, présentée par l’historien de l’architecture Tom Dyckhoff et diffusée sur la BBC2 jusqu’en 2017, compte 4 saisons. En France, les saison 2 (2014) et 3 (2016) sont encore disponibles sur le réseau Netflix. Les 16 épisodes de chaque saison ont lieu dans des régions différentes du Royaume-Uni et mettent en valeur une architecture particulière, de la maison médiévale à l’immeuble contemporain en passant par les maisons de pêcheurs, les tenements et châteaux écossais.

La saison 2 commence dans les Cotswolds, une région du sud-ouest de l’Angleterre réputée pour ses maisons rurales. Ces premiers projets de rénovation soulignent le fossé qui sépare une démarche professionnelle d’une pratique amateur. Les concurrents mettent l’accent sur des détails, l’aménagement des pièces, le choix des couleurs et des tissus en oubliant la vision d’ensemble : les volumes, la circulation, la lumière, les possibilités techniques, etc. Des impératifs que les groupes de 3 amateurs en compétition ne mesurent pas toujours. Mais qu’ils apprennent à maîtriser au fil des épisodes. Là est l’intérêt de l’émission : on s’attache rapidement à une personnalité, à son style, et l’on a envie que son poulain aille plus loin.

La structure d’un épisode est toujours la même : la découverte de la déco imaginée par les concurrents, la manière dont ils vont présenter leur moodboard à leurs clients, la direction des chantiers et l’avancée des projets, entre doutes, problèmes et satisfactions.

• Pour plaire au jury, il leur faut respecter le brief, le budget et les délais en faisant preuve de personnalité –il s’agit d’une émission anglaise, tapisseries, motifs et textiles sont omniprésents ^-^– tout en tenant compte du lieu. Proposer un décor champêtre dans un loft industriel n’est pas forcément une bonne idée —-saison 2 – épisode 7…
• Quelquefois, le style du designer rencontre le brief des clients : le shabby chic s’impose alors et tout va bien –saison 2, épisode 1– ; quelquefois, cela est plus difficile et vire au clash –saison 3, épisode 2.
• Et l’on peut être déçu du travail d’un designer textile maîtrisant parfaitement les teintures naturelles, mais semblant hermétique au design d’ensemble d’un lieu. Les finitions ne sont pas non plus toujours au top et il arrive que les challengers ne respectent pas les éléments architecturaux, par exemple lorsque l’un d’entre eux enlève les boiseries originales pour en créer de fausses –saison 1, épisode 3 !
• Mais l’on est parfois agréablement surpris par des réalisations abouties, là où le moodboad proposé paraissait peu séduisant : le décorateur a fait preuve de maîtrise tout en imposant son style. Ainsi, l’association du violet et de l’orange sur un motif mural triangulaire surprend-t-il par le bien-être apporté à la pièce –saison 2 épisode 6.

https://www.instagram.com/p/BC0z8TqD0x7/

Bref, une émission que l’on conseille de regarder en savourant chaque épisode et en essayant de ne pas tomber dans le binge-watching !