Mondes souterrains – Nuit Blanche 2016

A l’occasion de la Nuit Blanche 2016, 20 artistes d’art urbain et d’art numérique investissent un garage parisien désaffecté de 2000m2 juste avant sa démolition en proposant des oeuvres évoquant l’imaginaire du monde souterrain, des catacombes, des grottes préhistoriques aux sociétés secrètes…

Mondes Souterrains est l’occasion pour le public de découvrir des œuvres inédites puisque toutes les pièces présentées sont créées in situ.

Les artistes :

• Collectif RYBN
• Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon
• Christian Delécluse
• Benjamin Gaulon
• Grafitti Research Lab
• Matthieu Kavyrchine
• Nicolas Maigret et Maria Roszkowska
• Diemo Schwarz
• Edouard Sufrin

• 9ème Concept
• Bault
• Erell
• Romain Froquet
• Gris1
• Théo Lopez & Arthur Lapierre
• Madame
• MonkeyBird & Ema Kawanago
• Roti
• Stew

Commissaires de l’exposition : Christian Delécluse et Nicolas Laugero Lasserre

L’art urbain véhicule un message universel qui nous entraine vers une remise en question de nous-même. Ce message représente un état des lieux d’une société en crise, dans une période de détermination, de perte des valeurs essentielles pour l’humanité. Depuis dix ans, l’art urbain s’est approprié le plus grand musée du monde : la rue. De ce fait, on constate que l’art n’émerge pas seulement par le haut de la pyramide de la hiérarchie des sociétés, mais aussi par le bas. Cet art représente ainsi un éventail de dialogue ouvert et multiple, comme le nombre d’artistes appartenant à ce courant, et c’est de cette façon qu’il s’inscrit dans l’histoire de l’art. L’exposition Mondes Souterrains est l’occasion d’allier les composantes de ce courant artistique avec l’art numérique, le tout dans une dynamique d’enrichissement mutuel.

Nicolas Laugero Lasserre

Tout en étant partie prenante de la révolution en cours, certains artistes « numériques » tentent d’adopter une distance critique face au déploiement des technologies numériques dans notre quotidien, et les bouleversements de notre rapport au monde qu’il engendre. Les artistes invités à participer à « Mondes Souterrains » partagent une posture qui s’apparente à différents égards à celle des « hackers ». Procédant d’une observation fine des écosystèmes technologiques qui régissent notre vie quotidienne, ils en révèlent les failles et les frontières, une façon constructive de jouer avec les limites du système (aux niveaux politique, économique et institutionnel) et de questionner, de façon créative et constructive, le projet de société qui sous-tend la révolution numérique. Introduire un doute existentiel, une maïeutique de nos usages technologiques, pour éveiller l’imaginaire et inventer des mondes possibles. Proposer dans ces univers souterrains une « traversée du miroir » qui enrichit le regard que l’on porte sur le monde d’aujourd’hui.

Christian Delécluse

• L’exposition Mondes Souterrains est organisée en étroite collaboration avec l’école 42 (http://www.42.fr/) et le studio d’architecture AR (http://ar.fr/), et annonce le projet urbain NOC42 qui s’implantera par la suite dans ces lieux.
  (http://www.christiandelecluse.com/projet/noc-42/)
• Ce projet se réalise en parallèle d’ART 42 : premier musée de street art en France.
• Production déléguée : Artistik Rezo (http://www.artistikrezo.com/) et D-Flesh