Galerie Maison Première
La question semble anodine. Elle n’est pas vitale, mais peut étonnamment susciter des discussions appelées à s’envenimer. Je viens d’en faire l’expérience avec un peintre en bâtiment qui refusait, au nom de sa profession, de peindre des plinthes en blanc, arguant de la saleté qui se remarquerait immanquablement si l’on se risquait à épurer d’une blancheur immaculée le bas des murs.
Je n’ai pas eu gain de cause. Non. Et devrais me résoudre à manier moi-même la truelle et le pinceau. On rêve ^-¨
Y aurait-il des règles impérieuses à respecter en matière de couleur de plinthes ? On peut synthétiser le problème en trois parties, oui, non, oui mais !
1. Les plinthes de la même couleur que le mur.
J’ose espérer que si les murs avaient été verts, mon peintre en bâtiment n’aurait pas eu d’états d’âme à prolonger la couleur sur les plinthes..
Mais si les murs sont blancs, doit-on le faire ? Je dirais, faites comme vous voulez : des plinthes foncées sur un mur blanc rétréciront l’espace ; des plinthes blanches l’agrandiront mais vous devrez le faire, c’est vous qui voyez…
2. Les plinthes de la couleur du sol.
Oui.
Mais non.
A moins de vivre dans un loft de chez loft, avec vos plinthes de 8 cm, vous allez vite vous retrouver dans une piscine. Et marron la piscine, sachant que la plupart d’entre nous ont, au choix, du parquet ou du carrelage beigeasse au sol. Donc non.
3. Les plinthes d’une autre couleur. Ou pas !
Dédicace à ma belle-sœur qui a beaucoup pratiqué le « Je peins une plinthe en bleu, l’autre en rose, c’est gai, c’est marrant ». Ou pas. Ou noir…
Donc blanc ! Même si les murs sont d’une autre couleur… Oui monsieur.
Je retourne passer ma queue de morue ^-¨
Plinthes foncées
Plinthes blanches