L’art japonais du mizuhiki utilise des cordelettes torsadées en papier washi amidonné pour créer, en volume, des motifs noués et tressés, figuratifs ou symboliques.
Au quotidien, l’amidon sert à défroisser, à lisser les vêtements et à empeser les tissus avant de les coudre quand ceux-ci sont trop fins ou légers. On se sert généralement d’amidon de riz, de tapioca, de pommes de terre ou de maïs. DIY !
L’art japonais du kirigami (de kiru « couper » et kami « papier ») consiste à plier et à découper extrêmement finement un motif avec un cutter de précision dans une seule feuille de papier (souvent du papier de murier, le washi), sans repentir.
Le Katazome désigne la technique de teinture dans laquelle on utilise un pochoir, découpé à la main dans du papier washi, pour créer des motifs en réserve sur du tissu teint à l’indigo.
Au XIXe siècle, de nouveaux procédés d’imprimerie permettent l’impression et la reproduction facile et économique d’un texte ou d’une image. Le photographe japonais Ogawa Kazumasa ouvre en 1889 la première imprimerie de phototypie-collotypie du Japon et imprime des photographies de fleurs qui sont ensuite peintes à la main.
L’art de la glyptique définit la gravure et la sculpture des pierres fines. Lorsque l’on travaille en creux, on parle d’intaille ; il s’agit de camée lorsque l’on travaille en relief. A porter en bijou. Et à faire soi même !
Envie de passer une semaine au mois de juillet à coudre du cuir avec des artisans expérimentés ? Les Compagnons du Devoir organisent, à Pantin, une formation de 5 jours ouverte à tous, pour s’immerger, pratiquer et acquérir les bases des métiers de la maroquinerie.
La guipure irlandaise ou dentelle au crochet (Irish Crochet Lace) est une technique de dentelle réalisée avec un crochet : des motifs en volume, réalisés indépendamment avec du cordon, prennent place sur un réseau fin et élaboré.
D’abord fonctionnelle, la vannerie japonais se détache peu à peu de la contrainte formelle liée à la cérémonie du thé et à la décoration florale associée. A partir du 19e siècle, les artisans, en concevant des formes libres, érigent ce savoir-faire en art.
Ancienne productrice d’expositions formée au design et à l’histoire de l’art, Laure a appris la tapisserie d’ameublement en siège et a ouvert un atelier/boutique où échanger autour du savoir-faire et du travail manuel.
Chez Wakobo Houyou, une boutique de Kyoto, l’art traditionnel mizuhiki est décliné de mille façons dans des créations d’une finesse incroyable.
L’Indication Géographique a été délivrée par l’INPI à la Tapisserie et au Tapis d’Aubusson. Cette reconnaissance officielle vient certifier l’origine et la qualité des produits confectionnés par les manufactures et les ateliers locaux. Une première en France pour des produits textiles !
Les enluminures traditionnelles du Moyen-Âge sont des documents remarquables. Ces peintures « illuminent », éclairent, un manuscrit. Originellement, le copiste du 13e siècle peint « dans le texte, les miniatures et les initiales ornées ou historiées et, dans les marges, il peut réaliser les rinceaux, petites scènes ou drôleries ».
Le motif cachemire, ou paisley en anglais, est un dessin classique de l’artisanat d’Inde et d’Asie centrale. Avec la mode des décors opulents et fournis, ce type de motif est de retour en grâce.