Beaucoup d’histoires circulent au sujet de la figure slave de Baba Yaga. Il s’agirait, selon les versions, d’une sorcière, personne malfaisante et cruelle ou d’une femme avisée et bienveillante, déesse de la forêt.
Dans le folklore russe, on l’appelle également Baba Yaga Kostianaya Noga (jambe d’os) parce qu’elle n’a qu’une seule jambe, complètement décharnée. Ses dents sont tranchantes, assez pour dévorer des humains –le cannibalisme n’est jamais loin ; son long nez sort de sa maison ; son visage ridé, preuve de sa longévité sans borne. Baba Yaga vit dans une cabane perchée sur deux pattes de poulet, capable de réagir et de se mouvoir.
Malgré cette vilaine description, Baba yaga peut également montrer de la bienveillance envers les cœurs purs. Elle est clairvoyante et vous dira la vérité si vous la lui demandez, comme elle vous recevra volontiers si vous choisissez de la rencontrer librement. Sorte de chasseresse, déesse de la forêt, elle commande aux éléments, le jour, le soleil et la nuit : « C’est mon jour, vêtu de blanc… C’est mon soleil, vêtu de rouge… C’est ma nuit, vêtue de noir ».
Baba Yaga a évidement inspiré de nombreux artistes, peintres, dessinateurs, photographes ou cinéastes. Illustrations :
- Baba Yaga illustrée par Ivan Bilibin (1876-1942) pour une édition du conte Vassilissa-la-très-belle
Baba Yaga par l’artiste et illustratrice Nathalie Parain, née Natalia Chelpanova (1897-1958) :
- The Soviet Children’s Books That Broke the Rules of Propaganda // Atlas Obscura
- Baba Yaga – Les albums du Père Castor via 7plis
- Baba Yaga // Africa Fanlo
https://www.instagram.com/p/BuDlNDylk0T/
https://www.instagram.com/p/Bq-VZoRFU0z/
- Un shooting mode inspiré de contes slaves // Pasha – Behance pour rublev.com
Photo Andrey Yakolev + Art director Llli Aleeva