Il en est de la déco comme de la mode ou de la politique. La génération des Slasheurs cumulent les jobs et les styles. On retrouve ce principe chez les designers et décorateurs qui aiment « en même temps » le wabi sabi et les coussins à franges ; le terrazzo et le papier peint fleuri. Dès lors, la passementerie est de nouveau dans l’air du temps. Avec des fils teintés, dévidés, ourdis, tissés et guipés en franges, glands, houppes, galons ou passepoil, cordelettes et embrasses.
Moulinées, effilées, à mèches, à perles, à quilles, à mousses, à torses et à bouillons, les franges bordent les abat-jour et les coussins. Le savoir-faire des artisans est valorisé. Houlès, bien sûr, le célèbre passementier du Faubourg Saint-Antoine ; La manufacture Blanchard, spécialiste des fils spéciaux et des franges à bouillons (celles des uniformes militaires), implantée en Ardèche depuis depuis les années 20 ; Declercq passementiers, fondé en 1852 et dirigé par la 7e génération de la famille. Un retour de « L’artisanat de masse » comme le titrait en 2017 Usbeck & Rica.
De nouvelles maisons d’éditions redécouvrent les collections des passementiers. Maison Madeleine, BeauVamp, la styliste Zoe Darlington développent un artisanat haut-de-gamme et créent, avec de la passementerie, des objets du quotidien luxueux et personnalisables mais accessibles en un clic. En même temps !
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